St James, une entreprise possédée par ses salariés, cela marche !
Un exemple intéressant mis en avant par le Journal du Net : les Pulls St James sont une entreprise française possédée par ses salariés sur un secteur difficile et mondialisé (le textile) mais qui arrive à s'en sortir. Comment font-ils en détail ?
D'abord un choix d'évoluer sur l'approvisionnement de la matière première principale, la laine, importée et donc compétitive plutôt que de sêtre reposé sur l'existant. Ensuite, une organisation moderne du travail non tayloristegroupe autonome de 7 personnes) avec des machines qui tournent 24 H sur 24 et un outil de production flexible entre les gammes de produit.
Un repositionnement sur le moyen-haut de gamme enfin et sur un segment sur lequel le prix est moins une variable que l'assurance de qualité pour un vétement chaud, imperméable au crachin et résistant au froid.
Enfin, les nouveautés et l'exportation sont des facteurs clés pour conserver et augmenter les marges de l'entreprise et donc le revenu des salariés. Pour conclure, le CA de St James a triplé entre 1990 et 2005 (de 9 à 31 M€) et surperforme donc largement la croissance française.
Et si une entreprise socialement responsable, j'oserais dire de gauche, c'était finalement plus efficace quedes délocalisations incertaines ?
D'abord un choix d'évoluer sur l'approvisionnement de la matière première principale, la laine, importée et donc compétitive plutôt que de sêtre reposé sur l'existant. Ensuite, une organisation moderne du travail non tayloristegroupe autonome de 7 personnes) avec des machines qui tournent 24 H sur 24 et un outil de production flexible entre les gammes de produit.
Un repositionnement sur le moyen-haut de gamme enfin et sur un segment sur lequel le prix est moins une variable que l'assurance de qualité pour un vétement chaud, imperméable au crachin et résistant au froid.
Enfin, les nouveautés et l'exportation sont des facteurs clés pour conserver et augmenter les marges de l'entreprise et donc le revenu des salariés. Pour conclure, le CA de St James a triplé entre 1990 et 2005 (de 9 à 31 M€) et surperforme donc largement la croissance française.
Et si une entreprise socialement responsable, j'oserais dire de gauche, c'était finalement plus efficace quedes délocalisations incertaines ?