Ségolène Royal sur les connivences entre banques et pouvoir

Publié le par Désir d'entreprendre

Il est intéressant de ré-écouter S. Royal qui s'exprimait le 26 Janvier dernier dans la mesure où Sarkozy, après avoir défendu Daniel Bouton bec et ongle, est désormais sur la même ligne de dénonciation des erreurs de gestion.

Seulement, Ségolène Royal est la seule qui a osé rappeler les amitiés entre Juppé et Bouton qui peuvent expliquer la clémence initiale de la majorité.


Royal fustige le système bancaire - Le Parisien
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D
ce ne sont pas tant les amitiés entre Alain Juppé et Daniel Bouton " ( on n'est pas ami quand on est en service commandé de l'IGF auprès du ministre du Budget et puis ce serait une amitié de 20 ans et on sait ce que ces amitiés valent) qui expliquent la protection dont il a bénéficié quasi spontanément  mais plutôt ses origines corporatistes : énarque, inspecteur des finances, il est en quelque sorte l'archétype de cette "élite" de l'administration qui ayant dévoyée la fonction initiale de l'Ecole Nationale d'Administration s'en sont aller monnayé leur carnet d'adresse dans le secteur privé, et notamment les banques. Un carnet d'adresses n'a jamais fait un bon manageur. Ces énarques ne s'y sont pas trompés puisque au-delà des clivages politiques, Daniel Bouton a tout de suite reçu l'appui d'autres "pantouflards" célèbres comme Jean Peyrelevade, ancien des cabinets ministériels, ancien banquier et par ailleurs actuel candidat aux municipales dans le 16° arrondissement. Les mésaventures de Monsieur Bouton sont une preuve, s'il en était encore besoin, qu'un bon énarque (et c'est un bon énarque) fait rarement un bon entrepreneur. Ces parachutages coûtent finalement plus cher à l'économie que les rigueurs budgétaires que ces bons apôtres veulent imposer à la fonction publique
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