Chantiers Gamelin: Ségolène Royal dénonce les banques et apporte son soutien
Faute de pouvoir payer ses 120 salariés, Joël Gamelin, le patron du Chantier Naval rochelais « Chantiers Gamelin » s'est suicidé à la veille de Noël. Déterminée, sa fille, Fany Gamelin, lançait un appel à la solidarité sur Internet pour permettre de payer les salaires.
Cet appel a été entendu par Ségolène Royal. Intervenue ce Mardi pour apporter l'aide de la région, Ségolène Royal a dénoncé l'attitude des banques ainsi que « l’écart inadmissible entre les discours [de Nicolas Sarkozy] et les actes ».
Un écart que de nombreux entrepreneurs constatent tous les jours sur le terrain malgré l'apport de l'état de 20,5 Milliards d'€ aux banques, sans contrepartie.
Vidéo et verbatim :
Ségolène Royal :
« Ce qui est révoltant ici, c’est que l’entreprise avait des commandes. Et qu’elle n’a pas pu avoir les moyens de trésorerie pour acheter les matières premières pour honorer sa commande.
Cela, je pense est scandaleux.
Il y a un gouffre entre des annonces gouvernementales et la réalité de ce que vivent les petites et moyennes entreprises sur le territoire.
C’est inadmissible.
Il faut que le Président redescende sur terre. Il n’est plus Président de l’Union Européenne. C’est bien de s’occuper du rétablissement de la Paix dans le monde mais il faut maintenant qu’il s’occupe de la réalité économique du pays et des graves difficultés que rencontrent les petites et moyennes entreprises. Et notamment celles qui ont des commandes, des emplois et du savoir-faire.
Alors, on nous avait dit que les banques avaient été renflouées pour faire leur travail, leur cœur de métier, c'est-à-dire faire des prêts aux entreprises. Nous ce que nous observons ici, c’est qu’il y a une entreprise qui a été florissante pendant 20 ans et au moment ou elle a eu quelques difficultés pour faire la jointure entre l’achat des matières premières et la prod d’un bateau, la banque n’a pas joué son rôle. Il s’agit du Crédit Agricole, disons les choses comme elles sont.
Et ensuite c’est La Rochelle, la communauté d’agglomération, la région sont sollicitées pour apporter des garanties bancaires. Je ne suis pas Chef d’Entreprise mais je pense que l’on peut se tourner vers un autre banque qui assumera mieux ses responsabilités, en relais avec Oséo, en relais avec les garanties bancaires de la région et qu’ainsi les salariés pourront être rapidement payés, que l’entreprise pourra acheter ses matières premières et construire le bateau qu’elle a en commande. Voilà le bon ordre des choses.
Alors maintenant il faut que la banque soit au service de l’économie. Et que l’on voit dans ce cas précis, parce qu’il est dramatique, à quel point il y a un écart inadmissible entre les discours et les actes. »
Cet appel a été entendu par Ségolène Royal. Intervenue ce Mardi pour apporter l'aide de la région, Ségolène Royal a dénoncé l'attitude des banques ainsi que « l’écart inadmissible entre les discours [de Nicolas Sarkozy] et les actes ».
Un écart que de nombreux entrepreneurs constatent tous les jours sur le terrain malgré l'apport de l'état de 20,5 Milliards d'€ aux banques, sans contrepartie.
Vidéo et verbatim :
Ségolène Royal :
« Ce qui est révoltant ici, c’est que l’entreprise avait des commandes. Et qu’elle n’a pas pu avoir les moyens de trésorerie pour acheter les matières premières pour honorer sa commande.
Cela, je pense est scandaleux.
Il y a un gouffre entre des annonces gouvernementales et la réalité de ce que vivent les petites et moyennes entreprises sur le territoire.
C’est inadmissible.
Il faut que le Président redescende sur terre. Il n’est plus Président de l’Union Européenne. C’est bien de s’occuper du rétablissement de la Paix dans le monde mais il faut maintenant qu’il s’occupe de la réalité économique du pays et des graves difficultés que rencontrent les petites et moyennes entreprises. Et notamment celles qui ont des commandes, des emplois et du savoir-faire.
Alors, on nous avait dit que les banques avaient été renflouées pour faire leur travail, leur cœur de métier, c'est-à-dire faire des prêts aux entreprises. Nous ce que nous observons ici, c’est qu’il y a une entreprise qui a été florissante pendant 20 ans et au moment ou elle a eu quelques difficultés pour faire la jointure entre l’achat des matières premières et la prod d’un bateau, la banque n’a pas joué son rôle. Il s’agit du Crédit Agricole, disons les choses comme elles sont.
Et ensuite c’est La Rochelle, la communauté d’agglomération, la région sont sollicitées pour apporter des garanties bancaires. Je ne suis pas Chef d’Entreprise mais je pense que l’on peut se tourner vers un autre banque qui assumera mieux ses responsabilités, en relais avec Oséo, en relais avec les garanties bancaires de la région et qu’ainsi les salariés pourront être rapidement payés, que l’entreprise pourra acheter ses matières premières et construire le bateau qu’elle a en commande. Voilà le bon ordre des choses.
Alors maintenant il faut que la banque soit au service de l’économie. Et que l’on voit dans ce cas précis, parce qu’il est dramatique, à quel point il y a un écart inadmissible entre les discours et les actes. »